Devenue l’alpha et l’oméga du « traitement » des quartiers populaires depuis 2003, la rénovation urbaine a subi de nombreuses critiques, dont celle de se faire sans les habitants, voire contre eux et de tenir les principaux concernés à l’écart de la décision sur les projets urbains. Pourtant, en 2014 une loi fait naître de nouveaux espoirs. Elle pose le principe de la co-construction des projets urbains par les professionnels, les élus et les habitants, la création des Conseils Citoyens, nouvelle instance de participation, et des Maisons du projet. Mais dans la pratique, les modes de faire restent largement inchangés. En conséquence, les frustrations sont nombreuses du côté des collectifs d’habitants et des acteurs locaux qui inscrivent leurs actions dans les quartiers. Les problèmes sociaux, psychologiques et économiques liés au déracinement de certains des habitants délogés de leurs quartiers en rénovation persistent.
Publié le 26 janvier 2017, par Benoît Boissière
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