Tout se passe comme si la nouvelle géographie prioritaire, en redessinant les quartiers de la politique de la ville, avait balayé au passage plus de 10 ans d’observation. Le rapport 2015 de l’Observatoire national de la politique de la ville, remis le 3 mai à Hélène Geoffroy, ne rend pas compte des processus de ghettoïsation à l’oeuvre dans les quartiers prioritaires. Il se contente d’une série de statistiques, sans mise en perspective dans le temps et s’appuyant souvent sur le périmètre des vieilles ZUS. La photographie est, sans surprise, bien sombre : on y voit plus de pauvres, plus de chômeurs, plus d’emplois précaires, plus de familles monoparentales…
Publié le 11 mai 2016, par Benoît Boissière
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