Portraits de pros : Jean-Marc Drioux
Aujourd’hui, l’équipe s’est rendu à Nîmes pour une interview avec Jean-Marc Drioux, directeur adjoint du développement social urbain à la mairie de Nîmes. Sous le soleil éclatant du Sud, nous avons été accueillis par un magnifique décor : les impressionnantes arènes de Nîmes en arrière-plan.

Peux-tu te présenter ?
Jean-Marc Drioux, directeur adjoint du développement social urbain à la mairie de Nîmes et en charge de la politique de la ville, et les centres sociaux qui sont à cinq sur six municipaux sur Nîmes.
Raconte ton parcours professionnel ?
Ho-la, je suis biologiste aquatique de formation. J’ai été pervertie par le service militaire. Je fais partie des derniers à partir au service militaire. Et comme je n’avais pas envie de balayer la cour d’une caserne, j’ai effectué le service civil et j’ai été affecté au service politique de la Ville et de la sous préfecture du Gard et je suis resté dans cette voie là.
Peux-tu nous parler d’une action qui représente le DSU pour toi ?
Oui, il y a une action que j’apprécie énormément. C’est une action centrée autour du livre. Il s’agit d’un monsieur, Joël Baptiste, ancien détenu qui a découvert l’amour de la lecture en prison. À sa sortie, il est devenu bibliothécaire de la prison et a ensuite fondé l’association « Voyages culturels ». Son objectif est de démocratiser l’amour de la lecture. Parmi les actions qu’il mène, il y a notamment des « lâchers de livres ». Il collecte des livres provenant d’anciennes bibliothèques ou de particuliers, puis les redistribue gratuitement lors de manifestations, en expliquant l’importance de la lecture.
Par exemple, lors d’une journée consacrée aux droits des femmes, il distribue des livres féministes et sur le droit des femmes, en expliquant leur importance. Il se documente et choisit soigneusement les livres pour chaque occasion. En collaboration avec lui, nous avons réalisé une bande dessinée intitulée « Hassina au Pays des Incivilités ». Cette BD a été écrite et réalisée par de jeunes filles âgées de 8 à 14 ans, issues de quartiers prioritaires. Elle traite des conséquences des incivilités sur la population. Cette bande dessinée est maintenant éditée et sera distribuée gratuitement dans les écoles.
Merci, Jean-Marc, pour ce partage inspirant sur ton parcours et sur une action concrète du DSU.